Marie-Antoinette... résonnance tristou. Nous avons suivi le cours de sa vie aux travers des objets lui ayant appartenu et des tableaux de maître d'elle et de son entourage. La jeune fille spontanée, peu studieuse, la reine aimée, frivole, puis l'Autrichienne, Madame Véto, digne dans son malheur et enfin la guillotine...
De très belle peintures, notamment de Madame Vigée le Brun, des portraits de ces enfants (2 garçons et 2 filles). Et un médaillon contenant une mèche tressée de ses cheveux blonds et deux petites mèches du jeune dauphin.
Nous avons découvert son exigence en matière d'art, jamais satisfaite de ses portraits, son goût pour le théâtre, en temps qu'actrice, son paradis à Trianon, son rôle de mécène, son fameux amant, le suédois Axel de Fersen auquel elle se confie de sa prison du Temple, ses petites difficultés congugales, sa famille autrichienne aussi, l'étroite surveillance de sa mère Marie-Thérèse d'Autriche, via Mercy-d'Argenteau.
L'ultime salle était anguleuse et sombre, telle un long couloir se rétrécissant vers la montée à l'échafaud, le chemin agrémenté de caricatures du couple royal, de citation des lettres de la reine, de sa chemise de nuit au Temple, des livres de comptes des Capet...

Olivia et Nico étaient avec nous pour cette exposition (c'était notre cadeau d'anniversaire à Nico). Ils nous ont offert deux délices au chocolat (un chocolat blanc et un macaron!!) et un livre sur Maria-Antonia de Simone Bertière à échanger après lecture contre celui d'Olivia, de Stefan Zweig!

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